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  • La carie et ses conséquences

    La carie et ses conséquences

    La douleur dentaire est probablement la cause la plus fréquente d’une prise de rendez-vous chez le Chirurgien Dentiste. Les douleurs d’origine dentaire sont réputées être parmi les plus insupportables qui soient. Il s’agit, bien souvent, d’un signal d’alarme qui fait prendre conscience de la nécessité de consulter rapidement, mais dans certains cas, il s’agit d’une véritable urgence médicale pouvant présenter de graves répercussions sur l’activité quotidienne : impossibilité de poursuivre une activité professionnelle normale, insomnies, impossibilité de s’alimenter, fatigue extrême, souffrances d’exceptionnelle intensité. Les douleurs d’origine dentaire sont elles-mêmes la résultante d’une cause sous-jacente, que seul un professionnel pourra déterminer avec précision lors de son diagnostic. La carie et ses conséquences sont une cause non négligeable de ces douleurs.

    Facteurs d’apparition de la carie
    Les caries dentaires sont la conjonction de trois facteurs concomitants :

    • La plaque dentaire : Dans la cavité buccale, plus de 60 espèces de bactéries différentes cohabitent. Ce sont elles qui vont participer à la formation de la plaque dentaire. Certaines d’entre elles fabriquent des acides qui peuvent attaquer les tissus minéralisés de la dent et provoquer ainsi l’apparition de caries. L’hygiène bucco-dentaire est donc le meilleur moyen pour lutter contre ce facteur (Turbine et pièces à main).

    • Le terrain : Certaines personnes sont plus à même de présenter des caries que d’autres. C’est le cas lorsque l’émail des dents est mince et donc moins résistant aux attaques acides. De la même façon, des dents malpositionnées retiendront plus facilement les aliments et favoriseront la formation de la plaque bactérienne. Il y a peu de moyens pour lutter contre ce facteur, hormis les traitements orthodontiques destinés à obtenir un alignement propice à l’hygiène dentaire.

    • L’alimentation : Certains aliments sont riches en acides (jus de fruits, sodas) et concourent à fragiliser les dents en déminéralisant leur émail. D’autres riches en sucres (bonbons, chips, biscuits apéritifs) sont utilisés par les bactéries qui, en les assimilant, se développent puis les transforment en déchets acides responsables de la déminéralisation de l’émail des dents. Le contrôle de l’alimentation est un moyen facile pour lutter contre ce facteur.

    En retirant un seul de ces trois facteurs, les conditions nécessaires à l’apparition de caries ne sont plus réunies (Unit dentaire portable pas cher).

  • PARODONTOLOGIE

    PARODONTOLOGIE

    Parodontologie


    Pour conserver des dents saines, il est essentiel d’assurer également la santé de vos gencives et de supprimer les dépôts de tartre sous-gingivaux.

    Une inflammation non soignée peut endommager votre dentition durablement. Pour ne pas en arriver là, nous mettons en place des soins adaptés destinés à enrayer le processus et à préserver durablement la santé de vos dents.

    Le parodonte est le tissu de soutien de la dent : la gencive et l’os.


    Les maladies parodontales ou parodontites sont des infections bactériennes qui se manifestent par des saignements gingivaux, des rétractions de la gencive et une perte osseuse autour de la dent pouvant être à l’origine de mobilités dentaires.

    La plaque dentaire et le tartre sont les facteurs déclenchants de la maladie parodontale puisqu’ils servent de support aux bactéries à l’origine de ce phénomène..

     

    Les maladies parodontales peuvent être contrôlées et stabilisées par un traitement comprenant plusieurs phases :

    Le traitement étiologique consiste à éliminer la plaque et le tartre par l’apprentissage de techniques d’hygiène orale particulières, par des détartrages et des surfaçages (Détartreur ultrasonique).

    Le traitement par Laser pour désinfecter les poches parodontales autour des dents et entraîner une réponse biologique favorable des tissus dentaires.

    Le traitement chirurgical intervient que dans les atteintes plus sévères et consiste à réaliser des lambeaux pour avoir un accès direct aux lésions et dans certains cas à combler ces lésions.

    Une fois la maladie stabilisée, il est impératif de mettre en place un suivi régulier, une prophylaxie (tous les 3 à 6 mois) pour éviter les récidives (Détartrage Dentaire).

  • Qu’est ce qu’une myolyse ?

    Qu’est ce qu’une myolyse ?

    Elle peut être due à plusieurs facteurs :

    La mylolyse ou Lésion cervicale d’usure est un défaut de la dent qui n’est pas lié à la carie. Elle se caractérise par une cavité située dans la partie cervicale de la dent c’est-à-dire au niveau de la jonction entre la couronne et la racine.

    Cette lésion est brillante, dure au sondage et peut prendre une teinte brune.
    La prise d’aliments trop acides
    ●Un problème de reflux d’acide gastrique
    ●Des forces occlusales trop importantes (A voir aussi : Le bruxisme)
    ●Un brossage trop vigoureux et horizontal.
    ●Ce type de lésion peut être localisé à une seule dent, ou atteindre un groupe de dents, orientant le dentiste sur la cause de ces défauts (Modèle orthodontie).

    Comment se déroule le traitement ?
    La mylolyse ne présente aucun risque pour les dents. L’évolution peut être stoppée en traitant la cause :

    ●Rectification de la technique de brossage,
    ●Réajustement de l’occlusion,
    ●Limitation de la prise d’aliments acides ou encore
    ●Contrôle d’éventuels reflux gastriques par la prise de médicaments adaptés.
    Un traitement des mylolyses peut néanmoins être mis en place si le patient évoque une gène esthétique ou algique.
    Il consiste à combler la perte de substance par des matériaux esthétiques (composites).

    A retenir
    ●La mylolyse doit être considérée comme un signal d’alerte au traitement des surcharges occlusales afin d’éviter à moyen et long terme un déchaussement ou une fragilisation de l’organe dentaire (Matériel Laboratoire Dentaire).

  • Qu’est-ce que la dévitalisation ?

    Qu’est-ce que la dévitalisation ?

    Elle est obligatoire lorsque le nerf est atteint et elle est indispensable pour faire cesser les douleurs.

    De la carie à la dévitalisation il s’écoule un certain temps
    Pour qu’une carie naissante atteigne la pulpe et nécessite une dévitalisation il faut plusieurs mois, voire plusieurs années.
    Chez l’enfant les tissus sont moins minéralisés donc la progression est plus rapide.
    Les enfants nécessitent des contrôles encore plus réguliers que les adultes.

    La dévitalisation
    ●La dent n’est pas systématiquement anesthésiée surtout si la pulpe est nécrosée.
    ●Un chemin jusqu’à la pulpe infectée est crée dans la couronne.
    ●Les canaux des racines sont nettoyés à l’aide de fines limes et désinfectés à l’aide d’une solution d’eau de javel diluée.

    ●Les canaux radiculaires sont alors obturés à l’aide d’un ciment étanche.
    ●Ce ciment a un aspect blanc à la radiographie.
    ●Cette étape peut prendre plusieurs séances en fonction du degré de complexité du traitement : nombre, forme et diamètre des canaux radiculaires.
    ●La dent devra ensuite être reconstruite par des techniques prothétiques (Endo gutta cutter).

    Pourquoi dévitaliser une dent ?
    ●Lorsque le nerf de la dent est atteint, des bactéries se développent à sa place.
    ●Ces bactéries sont dans un environnement entouré d’un tissu inerte (dentine), qui n’est pas capable de se défendre.
    ●Il est donc essentiel de retirer toute la pulpe infectée et de la remplacer par un ciment étanche pour éviter une recolonisation bactérienne (Micro Moteur sans balais).

  • Les dix commandements de la stérilisation en cabinet dentaire

    Les dix commandements de la stérilisation en cabinet dentaire

    1 – Turbines et contre-angles

    Cette stérilisation reste le maillon le plus faible de la chaîne d’asepsie. Ainsi l’utilisation à vide du spray entre chaque patient élimine une grande partie des particules emprisonnées dans la turbine. Par ailleurs, si les différents stérilisateurs pour appareils rotatifs ont démontré leur efficacité, l’utilisation d’une bombe de dégraissage est nécessaire pour relever le degré de désinfection.

    2 – Nettoyage aux ultra sons

    Le principe de ces appareils est la formation de micro bulles de cavitation qui arrachent, par succion, les débris sur les instruments. Il faut signaler que l’association des enzymes protéolytiques et des ultra sons potentialise les effets de ces bains  (Nettoyeur ultrasons).

    3 – Conditionnement en sachet

    Ce conditionnement a pour but de protéger les instruments contre une recontamination ultérieure après stérilisation. Celle-ci étant contrôlée systématiquement par des témoins physiques, chimiques ou bactériologiques.

    4 – Les stérilisateurs

    L’autoclave est le procédé de choix. A une température de 134°C et une surpression de deux atmosphères, un temps de contact de dix-huit minutes suffit. Le déroulement d’un cycle complet de stérilisation doit respecter les étapes suivantes : triple vide, montée en pression, palier de stérilisation, dépressurisation, séchage par balayage d’air filtré et séchage à vide.

    5 – Produits de désinfection

    Il existe cinq classes de désinfectants en fonction de l’objet à désinfecter : les instruments, les mains, l’aspiration, le plan de travail et les sols.

    A noter que seul le glutaraldéhyde dilué à 2% a montré son action stérilisante sans déconsidérer les autres familles puisqu’il n’existe pas de désinfectant universel.

    6 – Surfaces de travail

    Deux procédés se complètent concernant ces surfaces : la désinfection et les barrières de protection à usage unique.
    La désinfection sera effectuée d’abord par un nettoyage avec une lingette suivie d’une vaporisation d’un spray.
    La protection à usage unique a démontré son efficacité préventive. Son coût de plus en plus faible en fait un complément de choix à la désinfection (Autoclave dentaire).

    7 – Les équipements

    Les équipements modernes sont généralement bien conçus sur le plan d’hygiène.

    Exemple : commandes aux pieds, matériaux lisses, valves anti-rétraction de » l’unit « , cordons stérilisables, embouts d’aspiration, instruments rotatifs démontables et stérilisables, tuyaux d’aspirations autoclavables, séparateurs d’amalgames.

    8 – Désinfection de l’eau

    Le risque de contamination de l’eau des » units » dentaires et des cordons est loin d’être négligeable. Il existe trois types de décontamination : une désinfection permanente, une désinfection entre chaque patient, et une dernière plus poussée en fin de journée.

    9 – Désinfection de l’air

    La contamination aéroportée est appelée aéro-bio-contamination. Le développement important du nombre de cas de légionelloses nous a fait tenir compte de façon plus précise de ce problème. La nécessité du port du masque et des lunettes n’est plus à démontrer. Mais il est également recommandé d’utiliser des appareils de filtration électroniques ou électrostatiques et de renouveler l’air du cabinet surtout en cas d’utilisation de climatiseur dans les salles de chirurgie.

    10 – Les locaux

    La conception architecturale des locaux doit répondre à certains principes de base tels que :

    ■ Séparation des zones de travail et d’accueil.
    ■ Communication entre salle de stérilisation et salle de soin.
    ■ Choix de revêtements faciles à entretenir…

  • Le diabète et les maladies parodontales

    Chez les diabétiques, on constate que le développement des caries dentaires ou des maladies parodontales est plus élevé que chez le patient sain. Ces pathologies ne sont pas forcément les plus invalidantes dans les complications liées au diabète, elles peuvent toutefois nuire à la santé ou au bien être. Un lien a été établi entre les maladies parodontales et de nombreuses autres pathologies comme les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies respiratoires.

     

    Le diabète favorise les maladies parodontales :
    Le déchaussement des dents est aggravé et accéléré chez les patients qui présentent un diabète non équilibré.
    Ils produisent moins de salive pour éliminer la plaque dentaire. Le mauvais contrôle de la glycémie modifie la composition de la salive (plus riche en glucose), favorisant ainsi l’apparition de micro-organismes plus nocifs pour le parodonte.

    La personne diabétique a tendance également à perdre le collagène de ses gencives, accélérant la destruction du parodonte (tissu de soutien de la dent).
    Le diabète cause une inflammation des vaisseaux sanguins et entraîne une diminution de l’afflux sanguin dans les minuscules vaisseaux des gencives, nuisant à la nutrition des gencives et à la guérison des infections.
    Les diabétiques qui fument sont aussi beaucoup plus susceptibles de souffrir de problèmes liés à la maladie des gencives.
    Les diabétiques, aussi bien du type I que du type II, présentent un risque 3 fois plus élevé de développer des maladies parodontales que les non-diabétiques. Inversement, une parodontite non dépistée ou non traitée peut influer sur la gravité ou la stabilisation du diabète (Unit dentaire).

     

    Comment prévenir la maladie parodontale ?
    Le diabète est un facteur déclencheur de la maladie parodontale. Pour éviter ce risque le meilleur moyen est de maintenir l’équilibre de son diabète.

    ●Chez les personnes équilibrées le tissu gingival se comporte de façon presque normale.
    ●Chez les personnes mal équilibrées la perte osseuse est particulièrement grave.

     

    A retenir
    ●Une personne diabétique doit comme toute autre personne se brosser les dents deux à trois fois par jour, utiliser la soie dentaire une fois par jour et utiliser un rince bouche au fluorure.
    ●L’utilisation de bain de bouche antiseptique doit se faire avec modération pour ne pas éliminer les micro-organismes utiles à la santé bucco-dentaire.
    ●Une visite chez le chirurgien dentiste deux à trois fois dans l’année est requise pour un examen et un détartrage (Compresseur dentaire).

  • Prévention et soin des caries par la prophylaxie individuelle

    Prévention et soin des caries par la prophylaxie individuelle

    La prophylaxie dentaire est un traitement préventif et curatif de la carie, qui à long terme vise à prévenir l’apparition de caries.

    La prophylaxie dentaire individuelle, effectuée sur un patient dans un cabinet dentaire, débute par un diagnostic à partir de tests salivaires et de radios, suivis par des séances de scellement de sillons, de détartrage, de polissage, de fluoration et de traitement antimicrobien. Elle inclut également des conseils sur l’hygiène dentaire, des conseils portant sur les habitudes alimentaires ainsi que des explications sur les pathologies bucco-dentaires.

    Comment réaliser un diagnostic ?
    Il se réalise essentiellement grâce à des tests salivaires d’évaluation du risque carieux. Des prélèvements sont effectués afin de mesurer le débit salivaire, l’acidité de la salive, le nombre et le type de bactéries.

    Comment se déroule le traitement ?
    Le traitement débute par un rappel des règles de brossage et d’hygiène buccale.

    Le chirurgien dentiste pourra ensuite procéder à différentes techniques :

    Les scellements des sillons des dents
    La majorité des caries sont des caries des sillons. Le scellement consiste à fermer certaines zones fragiles pour que les bactéries n’y accèdent plus (Turbine Dentaire pas cher).

    Application de vernis fluoré
    Cela va permettre de créer un véritable bouclier aux dents pour les rendre moins sensibles et les protéger de la déminéralisation.

    Nettoyage et polissage des surfaces dentaires
    Ce nettoyage permet l’élimination de la plaque et du tartre avec des utltrasons, suivis d’un polissage des surfaces des dents tous les trimestres ou annuellement.

    A retenir
    La prophylaxie des lésions carieuses s’adresse à tous les patients. Elle permet le dépistage précoce, et le traitement non invasif des lésions carieuses débutantes (Limes endodontiques).

  • Comment améliorer présentation des plans de traitements implantaires dans votre cabinet

    Comment améliorer présentation des plans de traitements implantaires dans votre cabinet

    En tant que patients, investir dans des implants est une décision importante à prendre. Nombre de patients sont intéressés mais réfléchissent souvent à deux fois avant d’accepter ce traitement. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne sont pas suffisamment informés des avantages de ce traitement, et qu’ils n’en n’ont pas perçu l’intérêt. Il est donc essentiel d’éduquer les patients sur les bénéfices qu’apportent ces soins dentaires.

    Présentez l’intérêt des implants à vos patients
    La plupart de vos patients ont entendu parler des implants. Cependant certains ne savent pas vraiment à quoi cela correspond. Je vous recommande d’utiliser tous les supports possibles pour informer et éduquer vos patients. Cela va du simple dessin, à des photos avant /après de cas similaires à visionner sur une tablette ou sur un écran plat, de l’utilisation des fiches d’informations papier ou informatiques que vous leur adresseriez sur leurs smartphones etc … Il est essentiel que les patients comprennent à quoi va servir l’implant (par exemple remplacer une dent manquante.) et quels bénéfices cela va leur apporter.
    Insistez bien sur les bienfaits potentiels qu’ils tireront du traitement proposé. Utilisez des termes positifs et convaincants pour les rassurer.
    Parlez sincèrement avec des mots adaptés à votre personnalité et à votre philosophie. Ne cherchez pas à imposer mais concentrez-vous sur les attentes de vos patients.

    Informez vos patients
    Les patients les mieux informés sur les traitements implantaires sont ceux qui se sentiront le plus concernés par cette solution.
    Oui, il est vrai qu’informer prend du temps. Aussi certaines explications (pas toutes) peuvent être déléguées à une coordinatrice ou une assistante dentaire. Ainsi vous pourrez dégager un temps précieux que vous pourrez consacrer aux soins dentaires.
    La coordinatrice ou l’assistante doit s’appuyer sur des supports tels que des scripts pour répondre aux questions simples des patients concernant l’implantologie.
    Cette cohérence dans le discours témoigne du professionnalisme de votre cabinet et de votre équipe.
    Informer correctement les patients, c’est répondre à toutes leurs questions sur les implants. Les informer de manière professionnelle, c’est aller au- delà, c’est-à-dire lire entre les lignes et répondre à leurs inquiétudes, et ainsi, faire tomber leurs réticences.

    Parler des différentes options de paiement
    De nombreux patients s’inquiètent du coût des implants. C’est pourquoi vous devez tout d’abord prendre le temps d’évaluer plusieurs options de traitement avec les patients et répondre à toutes questions. Ensuite, il est important d’avoir une discussion financière claire. Pour la plupart des patients, le coût du traitement est un facteur décisif. Leur proposer un financement en plusieurs fois ou les orienter vers un organisme de prêt peut leur permettre d’accéder à un traitement plus facilement.

    Ne laissez pas vos patients quitter votre cabinet sans un support écrit
    Après votre présentation, remettez à vos patients une pochette avec le détail du plan de traitement proposé, le devis ainsi que l’entente financière qui l’accompagne. Joignez-y toutes les informations pédagogiques que vous jugez utiles en ce qui concerne la solution recommandée. Vos patients peuvent avoir la possibilité de télécharger des fiches d’informations en allant sur votre site internet. Tous ces documents concrets et écrits vont permettre à vos patients de prendre leur décision en toute connaissance de cause (Matériel dentaire).
    Vos patients auront de vous une image professionnelle et se sentiront en confiance.

    Faites le suivi
    La plupart des patients mettent du temps à se décider avant de confirmer leur accord pour tel ou tel traitement. Dans certains cas, il est nécessaire de programmer plusieurs rendez-vous afin de répondre à leurs questions. A aucun moment, les patients ne doivent avoir le sentiment que l’on veut leur imposer quoi que ce soit. Ce n’est pas parce qu’un patient dit « non » pour un traitement implantaire un jour, qu’il ne dira pas « oui » demain. C’est pourquoi, vous devez continuer à recommander à vos patients certains traitements que vous jugez utiles pour eux, même s’ils ont choisi une solution de traitement transitoire. Il arrive que le patient accepte un traitement proposé quelques années auparavant car il a mûri longuement sa décision. Cela n’aurait pas été possible si la relation de confiance n’avait pas été installée. Comme vous le savez, l’acceptation d’un traitement se bâtit tout d’abord à partir d’un climat de confiance.

    Soyez disponible
    Incitez vos patients à vous contacter par téléphone ou par mail s’ils ont des questions complémentaires en ce qui concerne le traitement que vous venez de proposer. Montrez votre disponibilité et votre empathie pour tout ce qui les préoccupe. Vous devez sans cesse avoir à l’esprit de répondre aux attentes de vos patients. Ainsi, ils seront satisfaits et vous recommanderont. Cette satisfaction et cette fidélisation contribueront au développement de votre cabinet dentaire (Contre-angle).

  • Thérapie myofonctionnelle

    Thérapie myofonctionnelle

    La thérapie myofonctionnelle est une méthode thérapeutique, utilisée surtout durant l’enfance, qui permet de corriger un dysfonctionnement de la musculature maxillaire et faciale et d’éliminer de mauvaises habitudes de déglutition.

    Ce type de traitement est recommandé lorsque différents problèmes sont remarqués chez l’enfant :

    ●respiration buccale (respirer anormalement par la bouche)
    ●déglutition atypique (avaler en plaçant sa langue contre ses dents plutôt qu’au palais)
    ●position incorrecte de la langue au repos
    ●manque de tonus de la langue et des muscles faciaux
    ●mauvaises habitudes, telles que la succion du pouce
    Ces types de dysfonctionnement peuvent mener à un développement anormal des dents, du visage et des mâchoires de l’enfant. De même, ils peuvent contribuer à l’apparition des troubles de la prononciation, des infections respiratoires (respiration buccale) et des troubles de l’articulation des mâchoires (Systeme d’anesthésie dentaire).

    La thérapie myofonctionnelle se veut un programme d’exercices simples, que l’enfant exécutera à la maison avec l’aide de ses parents, dans le but de rétablir une musculature, une respiration ou une déglutition normale. Les exercices seront enseignés au sein de notre bureau, et un suivi régulier sera établi afin de vérifier l’évolution de l’enfant et de sa situation. Au fil des rendez-vous, des progrès notables pourront être observés, si l’enfant participe adéquatement à son programme d’exercices. En fait, le succès de la thérapie dépend de la participation du client et de la fréquence à laquelle le client pratique les exercices prescrits (Oxymètres pas cher).

  • Nocivité des techniques d’éclaircissement sur dentsvitales entre mythes et réalités

    Nocivité des techniques d’éclaircissement sur dentsvitales entre mythes et réalités

    L’éclaircissement dentaire sur dents vitales fait l’objet de questions récurrentes quant aux éventuels effets indésirables sur les tissus dentaires et sur la santé en général.


    De nos jours, et face à l’engouement de la population, les industriels proposent des dispositifs en vente libre (OTC pour « over the counter » products) comme des bandes éclaircissantes … Face à cette multitude de produits de différentes concentrations et face aux différentes techniques mises à disposition du chirurgien-dentiste, une mise au point est nécessaire pour mieux comprendre les protocoles d’éclaircissement sur dents vitales et pouvoir ainsi mieux les intégrer dans sa pratique quotidienne.

    Quelle technique ?
    Trois principales catégories peuvent être décrites : l’éclaircissement au fauteuil, l’éclaircissement ambulatoire avec gouttières individuelles, et les OTC (bandes, gels, vernis…).
    Malgré un coût plus modeste, les OTC ont une efficacité discutable et leur utilisation est déconseillée sans diagnostic préalable de l’étiologie de la dyschromie. L’éclaircissement au fauteuil permettait au praticien d’utiliser des concentrations d’agents éclaircissants plus élevées (jusqu’à 38 % de peroxyde d’hydrogène). Les résultats de cette technique étant directement liés à la concentration en peroxyde d’hydrogène (H202) et à son temps d’application, il était souvent nécessaire de réaliser deux à trois séances de 40-50 minutes pour obtenir un résultat similaire à un éclaircissement ambulatoire de 2-3 semaines (Perdigao 2016). La réglementation européenne actuellement en vigueur ne permettant plus au chirurgien-dentiste d’utiliser des concentrations de peroxyde d’hydrogène supérieure à 6 %, la technique d’éclaircissement au fauteuil perd de son intérêt. La technique ambulatoire consiste à faire appliquer par le patient des concentrations plus faible de H202 (jusqu’à 16 %) de façon quotidienne pendant une période définie à l’aide de gouttières personnalisées. Cette technique moins onéreuse, plus « douce », et nécessitant un temps de fauteuil moindre, semble plus à même à s’intégrer dans la pratique courante du chirurgien-dentiste.
    En termes de longévité, les deux techniques sont satisfaisantes, avec une absence de récidive à 2 ans pour l’éclaircissement ambulatoire (pas de différence entre peroxyde de carbamide 10 ou 16 %) et entre 9 mois et 2 ans pour la technique au fauteuil (Perdigao 2016).

    Quels produits ?

    Depuis le 31 octobre 2012, la réglementation européenne classe les produits d’éclaircissement dentaire contenant ou libérant du H202 dans la catégorie des produits cosmétiques (au sens de l’article L.5131-1 du code de la santé publique).
    Selon cette réglementation, les produits contenant ou libérant moins de 0,1 % de H202 sont disponibles en vente libre. Les produits contenant ou libérant entre 0,1 et 6 % de H202 ne sont utilisables que chez l’adulte sur prescription du chirurgien-dentiste. Par ailleurs les produits contenant ou relargant plus de 6 % de H202 sont retirés du marché (Contre-angle).
    Les produits à base de peroxyde de carbamide possèdent l’avantage d’assurer un relargage progressif de H202 grâce à la dégradation du peroxyde de carbamide en urée et H202 (CO(NH2)2.H2O2 → CO(NH2)2 + H2O2). Le peroxyde de carbamide est donc à privilégier, car il évite les effets indésirables d’un relargage trop massif de H202. Avec le peroxyde de carbamide, le relargage lent et progressif de H202 permet d’appliquer le produit entre 1 à 8h par jour et cela sur une relative longue période de 1 à 4 semaines (Sulieman 2008).

    Mode d’action

    Trois étapes sont habituellement décrites : la diffusion, l’interaction et la modification de la couleur/surface (Kwon 2015).
    La diffusion et la pénétration de l’agent éclaircissant dans les structures dentaires est régi par la seconde loi de diffusion de Fick, et dépend notamment de la concentration en H2O2, de la surface de contact (quantité et qualité), mais également du temps d’application et de la température.
    Lors de la phase d’interaction avec les structures dentaires, le H2O2 va se cliver et produire des radicaux libres (ions hydroxyles, radicaux perhydroxyles et anions superoxydes), des molécules d’oxygène et des anions perhydroxyles. La théorie la plus répandue expliquant l’interaction de ces molécules avec les tissus dentaires consiste à dire que ces molécules actives vont venir cliver les doubles liaisons des pigments ou chromophores, contenus dans la portion organique de l’émail et de la dentine et responsables des colorations. Cela va modifier les propriétés d’absorption de la lumière et modifier la perception de la couleur de ces pigments (Minoux et Serfaty 2008)
    La dernière phase consiste à mettre en évidence les modifications du substrat dentaire qui conditionne l’effet optique de l’éclaircissement. Si le changement de couleur est principalement influencé par l’effet de H2O2 sur la dentine, l’altération de la micromorphologie de l’émail semble également influencer sur l’éclaircissement avec une déprotéinisation, une déminéralisation et une oxydation de sa couche la plus superficielle (Matériel dentaire).